jeudi 7 avril 2011

Brezhnev

Aujourd'hui on va parler de Brezhnev.
Nous (ma génération) ne connaissons pas beaucoup de lui. Il n'a fait rien du bon. Mais - rien de mauvais non plus! Et pour nous, qui sommes habitués que chaque changement mène aux nouveaux problèmes, c'est déjà pas mal. Avec Brezhnev on a bien senti que le pouvoir communiste n'avait plus de force, de l'inspiration, de l'enthousiasme. Le régime était pourri à l'intérieure. Brezhnev a été élu comme secrétaire général de la partie (chef d'état) étant déjà très vieux. On raconte beaucoup de blagues sur lui. Par exemple, il est à la maison et il entend sonner à la porte. Il prend ses lunettes, il cherche un feuille, puis il va vers la porte, met ses lunettes et lit sur le feuille "Qui est la?". Ou bien: à l'ouverture des jeux olympiques à Moscou Brezhnev commence son discours solennel: "OOOOO". Son assistant lui dit: "Leonid Ilyich (c'est son nom), c'est pas "ooo", c'est les anneaux, le symbole des jeux olympiques." De plus, on sait que Brezhnev aimait beaucoup embrasser les autres membres de la partie et chefs d'états (hommes) directement dans la bouche (Brezhnev est du coté gauche dans la photo). Mas il n'était pas homosexuel, c'était juste une habitude qui était de mode dans cette époque.
Apres la mort de Brezhnev, pendant deux années (1981 et 1982) on a eu deux autres chefs d'état, Andropov et Tchernenko, qui n'ont fait rien de remarquable. Ce changement rapide des secrétaires généraux (souvent à cause de leur mort, parce que ils étaient déjà très vieux au début) signifiait qu’il manquait de personnes qui pourraient prendre la responsabilité d'un pays en crise profonde. L'idéologie communiste était désormais un farce, personne n'y croyait plus, personne n'était motivé de bien travailler, tous les produits nationaux étaient de très mauvaise qualité, et on comprenait déjà que le meilleur pays du monde, c'était pas l'Union Soviétique, mais les pays occidentaux, les Etats-Unis, en premier lieu, l'ennemi de la guerre froide. Le peuple se sentait déçu et déprimé. Il fallait agir, introduire des changements. Et petit à petit, le "wind of change" a souffle...

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